Episode 14 : un selfie sur le pont du Galetas

Vous avez manqué le début

Si vous avez l’impression d’avoir manqué le début, c’est normal, cet épisode numéro 14 est en réalité le premier d’une suite d’articles sonores à venir, un audioguide où ROCKSIDERS vous emmène dans une ballade autour du Verdon, pour vous faire découvrir des lieux et vivre des aventures auditives, une visite touristique un peu spéciale, à déguster sur place, ou à emporter…

Alors, c’est le début ou la fin ?

Une fois n’est pas coutume, on commence par la fin, enfin, si on peut déterminer une fin sur des routes qui dessinent une boucle autour des gorges, et qu’on emprunte indifféremment dans un sens ou dans l’autre…

Disons que ce tour des gorges du Verdon, imaginaire (ou réel, selon), commencerait par Moustiers Sainte Marie pour monter jusqu’à La Palud sur Verdon par la rive droite des gorges, et se terminerait sur les bords du Lac de Ste Croix après avoir franchi le pont de Soleils, le pont sur l’Artuby et la corniche sublime.

Le bon sens

C’est dans ce sens que je le conseillerais en tout cas, ne serait-ce que pour jouir de la vue sur le lac au coucher du soleil, en redescendant. Oui c’est ça : vous feriez le tour dans l’après-midi (en pleine chaleur, je sais, c’est pas très malin…) pour finir en beauté par une baignade dans les eaux tempérées et le décor d’horizons lointains des rives du lac de Sainte Croix : le Verdon, face sud (1).

Le pont du Galetas en bonus

C’est quelque part après votre baignade que vous passeriez par le pont du Galetas, fièrement dressé au-dessus de l’eau, telle une frontière (2) entre les départements du Var et des Alpes de Haute Provence, à l’embouchure des gorges du Verdon, là où l’eau se réchauffe au contact du soleil retrouvé, quelques kilomètres après la fraîcheur et l’ombre des falaises du Grand Canyon.

Aux abords du pont, les embarcations flottantes se disputent généralement l’espace disponible sur ce précieux joyau turquoise, que l’on s’arrache à coups de pédalos, canoes, bateaux électriques, nageurs, sauteurs intrépides et autres paddles. Mais aujourd’hui, crise sanitaire oblige, point de tout ça : la surface du lac est déserte ou presque, ce qui paraît un peu étrange aux yeux de ceux qui franchissent le pont régulièrement.

Alors, en attendant l’été et les hordes d’estivants assoiffées de fraîcheur, seuls les badauds envoiturés (3) et les motards du mois de mai se risquent à un arrêt sur le pont, pour immortaliser un autre selfie, gravant ainsi un nouvel instantané des portes du Verdon, pour emporter un peu de sa magie. Mais écoutez plutôt :

Des sons sur le pont